Quantcast
Channel: Global Voices en Français
Viewing all 7147 articles
Browse latest View live

Népal : Le journalisme en ligne sur le point d'être réglementé

$
0
0

Le journalisme et les portails d'informations en ligne gagnent de la popularité au Népal comme l'atteste la liste établie par Surath Giri de 20 journaux en ligne. Néanmoins, selon cet article, le Ministère de l'Information et des Communications du Népal a récemment constitué une comission de cinq membres pour enregistrer, réglementer et gérer les actualités en ligne.


Pakistan: des photos de mode flirtent avec le thème de l'esclavage

$
0
0

Tous les liens dirigent vers des pages en anglais.

Une série de photographies extraites de la collection d'une jeune créatrice de mode au Pakistan a suscité la colère dans tout le pays pour avoir représenté un enfant à la peau sombre en train de servir d'esclave à un mannequin à la peau claire.

La collection présentée dans le dossier “Be My Slave” [Sois Mon Esclave] qui apparaît dans le numéro 106 de la revue Diva Magazine, est signée Aamna Aqeel. Aqeel, qui s'est fait connaître lors de la Fashion Pakistan Week à Karachi en avril 2013, affirme que son intention était de faire émerger un débat sur le travail des enfants et qu'elle soutient financièrement et scolarise le jeune garçon qui pose sur les photos.

Mais étant donné que l'esclavage et le racisme sont des problèmes bien réels au Pakistan, d'aucuns ont accusé Aqeel d'avoir construit ces clichés avec l'intention de choquer et d'attirer l'attention médiatique sur sa marque.

Dans un billet sur son blog Style Inn, le journaliste de loisirs Usama Hamayun met à mal ce traitement du thème de l'esclavage :

Sa collection [à la Fashion Pakistan Week] avait été plébiscitée et j'avais moi aussi aimé son travail. Mais cette série me dégoûte. Jouer de façon aussi crue avec ce thème dans un pays où le racisme et le travail forcé sont des problèmes critiques n'est en aucun cas acceptable, ni esthétiquement plaisant. On peut être à l'avant-garde de la mode et repousser les limites mais les images ci-dessus relèvent simplement d'un manque de goût et d'une attitude offensante.

A glimpse on some of the photographs in question. Image courtesy Style on Paper Blog

Un aperçu de certaines photographies mises en cause. Image du blog Style on Paper.

La blogueuse Padash a été l'une des premières à attirer l'attention des internautes sur la série de photos :

Aujourd'hui, un lecteur/une lectrice a partagé cette infâme publicité de mauvais goût créée par une soi-disant créatrice de mode au Pakistan, Aamna Aqeel. Vous n'avez jamais entendu parler d'elle? Et moi non plus? Cependant…cette fille a besoin d'une sacrée dose de réalité, d'une éducation et d'une leçon sur la façon dont le marché réagit à ses publicités !

En commentaire à un article paru sur The Express Tribune à propos de cette série de photos, ashar a écrit que l'industrie de la mode récompense ce type de comportement:

N'importe quelle idiotie que vous mettez en avant sera admirée et acceptée. C'est l'état actuel de l'industrie de la mode.

Ce n'est pas la première fois qu'une série de photographies de mode provoque l'indignation au Pakistan. L'an dernier, les photos de la marque pakistanaise Sana Safinaz qui montraient un mannequin vêtu d'un linon fin, entourée de coolies ou de travailleurs manuels, l'un d'eux portant son sac Louis Vuitton, n'ont pas été du goût de tout le monde.

Mais, comme dans le cas de cette dernière campagne, certain-e-s ont pris la défense de la série présentée par Aqeel.

Zeenia“, dans un commentaire sur l'article de The Express Tribune, a écrit que les photos sont inspirées de la réalité:

Pourquoi une telle indignation juste pour ça ? Ce n'est qu'un miroir de la façon dont notre société fonctionne.

Image courtesy Style On Paper blog

Image du blog Style On Paper.

Sur le blog Style on Paper, Zainul Abidin demandait à ceux qui étaient si indignés par la campagne de regarder les choses en face :

SVP, virez tous les enfants que vous avez embauchés pour faire le ménage et s'occuper de vos enfants et commencez à travailler de vos mains ; faites vous-mêmes votre ménage et ensuite vous pourrez commenter.

Alina a laissé un commentaire sur le même blog pour indiquer que l'indignation se trompait de cible:

Seulement si la légende avait été différente, ç'aurait pu être une campagne sociale très FORTE par une créatrice afin de faire prendre conscience de ce problème. Cependant, ça donne à réfléchir. La corruption morale est incroyablement répandue dans notre société. Ce n'est pas seulement l'esclavage que je vois dans ces images mais aussi le contraste, la tragédie de la froideur et de l'apathie des riches envers les pauvres. Dans un pays tel que le nôtre, c'est une honte de porter des marques de grands créateurs tandis que les pauvres ont des vies d'une misère inimaginable et que les riches se vautrent dans le luxe, le haut-de-gamme, sans aucune culpabilité. Enfin, tout changement révolutionnaire est difficile à concevoir dans l'immédiat donc à quoi bon. Continuez à envoyer des commentaires pour dire votre HAINE de la créatrice. *sigh*

Mais Kamran Hashmi n'est pas convaincu :

ça donne à réfléchir? Vous avez perdu la tête ou quoi? Elle vend des VETEMENTS en utilisant une forme d'”expression” choquante et ignoble. Ce qui est pire encore, c'est qu'elle UTILISE ce qui semble être un enfant NOIR comme son objet. A quel point au juste est-elle engagée dans un commentaire de “sa” société ? C'est la forme de publicité la plus indéfendable et la plus stupide que j'aie vu de ma vie.

Sur Twitter, le psycholinguiste Iftikhar Firdous (@IftikharFirdous) a qualifié les photos de “dégoûtantes” :

@IftikharFirdous@abbasnasir59 C'est troublant, troublant parce que si l'art est pollué par de tels stéréotypes ‘inconscients’ – que dire de l'avenir? @rabayl

Iqra Shoukat (@iqrashoukat) n'est pas emballée non plus par le thème de la série:

@iqrashoukat: le marché cible de #aamnaaqeel : les gens qui soutiennent le #racisme, l'#esclavage et un sens de l'humour cru au point d'en être dégoûtant.

Cruauté envers les animaux en hausse à Katmandou

Le prix Bobs retiré à la blogueuse ukrainienne

$
0
0

Son Prix du Public des Bobs 2013 du meilleur blog ukrainien a été retiré à la blogueuse ukrainienne Olena Bilozerska, écrit [russe] Mustafa Nayyem, le juré ukrainien des Bobs 2013, sur sa page Facebook, donnant le lien [russe] vers la déclaration officielle [ukrainien] publiée sur le site web des Bobs 2013. Le scandale (voir l'article de GV) n'en est pas pour autant retombé en Ukraine, puisque la décision a mécontenté de nombreux internautes. L'annonce de Nayyem sur Facebook a déjà généré plus de 150 commentaires, dont beaucoup s'en prennent aux organisateurs de la compétition en général et à Nayyem en particulier. Dans un des rares commentaires en anglais de ce fil de discussion, Andreas Umland, un politologue allemand installé à Kiev, écrit :

(more…)

Une infographie sur la Palestine pour commémorer la Nakba

$
0
0

En commémoration du jour de la Nakba (la catastrophe), l'équipe de graphistes derrière ‘Visualizing Palestine’ (Visualiser la Palestine) a publié sa plus récente infographie, “Un déplacement de la population toujours d'actualité“.

Sur leur page Facebook, ils écrivent :

Le 15 mai marque le 65ème anniversaire de la Nakba, quand 750 000 Palestiniens ont été déplacés du territoire qui est devenu Israël. En 1948, plus de 50% de la population palestinienne dans son entier a fait l'objet d'un “nettoyage ethnique”.

En commémoration de la Nakba, et du déplacement de la population qui continue à ce jour, nous publions “Un déplacement de population toujours d'actualité”. Cette nouvelle infographie catalogue de façon quantitative les multiples dimensions du déplacement des Palestiniens et de la perte des terres.

www.visualizingpalestine.org/disappearing-palestine

Le visuel suivant, en anglais, peut aussi être consulté sur leur site (cliquer sur l'image pour une meilleure résolution).

Courtesy of VisualizingPalestine

Image reproduite avec l'autorisation de VisualizingPalestine

L'Eglise catholique dominicaine en justice contre une campagne d'éducation sexuelle

$
0
0

[Les liens renvoient vers des pages en espagnol]

L'Eglise catholique a déposé un recours contre l’Association dominicaine pour la protection de la famille  (Profamilia) pour exiger le retrait de sa campagne publicitaire, «Vos droits sexuels et reproductifs sont des droits humains», qui utilise le slogan “Savoir, Agir, Exiger” et vise à plus sensibilisation de la population à l'éducation sexuelle, l'utilisation du préservatif, l'avortement, l'inceste, le harcèlement et les grossesses à haut risque.

Les vicaires pastoraux pour la famille et la vie, et la santé de l'archidiocèse de Santo estiment que cette campagne encourage les relations sexuelles précoces et l'avortement, viole le droit à la vie, le droit des parents à exercer leur autorité sur leurs enfants et le droit à la non-ingérence dans les familles ; et utilise des images d'enfants, ce qui est interdit par la Constitution.

Samedi 11 mai le cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez a accusé Profamilia de promouvoir la promiscuité dans le pays en encourageant les relations sexuelles des mineurs. Le Cardinal a déclaré que la campagne favorisait la promiscuité, l'anarchie, et le vagabondage.

A medida que usted reparte preservativos fomenta el derecho al sexo; es un invento de los individuos de hoy día que no tienen ninguna vergüenza, ningún principio; yo no creo en ONG’s, creo en los principios morales.

La distribution de préservatifs encourage le droit aux relations sexuelles : c'est une invention des individus contemporains qui n'ont aucune honte ni principe : je ne crois pas aux ONG. Je crois aux principes moraux.

Afiche campaña ProfamiliaComme d'habitude, les réseaux sociaux ont offert le lieu d'une discussion animée sur le sujet. Les tweets ont rapidement foisonné sous le mot-clic #SometemeAMi en solidarité avec l'ONG Profamilia. Ci-dessous, un choix de tweets les plus intéressants.

Mariana Barrenese, spécialiste des politiques sociales :

@MaruBarrenese: #SometemeAMi por apoyar abierta y públicamente a @profamiliaRD y su campaña

@MaruBarrenese: #SometemeAMi pour soutenir ouvertement et publiquement @profamiliaRD et sa campagne

Jenny Torres, spécialiste de la pauvreté :

@JennyTorres67: Esta visión tan adultocéntrica no nos deja vivir #SometemeAMi que #YoApoyoaProfamilia

@JennyTorres67: Cette vision centrée sur les adultes ne nous laisse pas vivre : #SometemeAMi parce que #YoApoyoaProfamilia

Gloria Amézquita, une journaliste et militante pour les droits sociaux:

@GloriaAmézquita: #SometemeAMi por luchar por el derecho a decidir. Porque en el cuerpo manda la persona, no la Iglesia.

@GloriaAmézquita: #SometemeAMi se battre pour le droit de choisir. Parce que chacun est responsable de son corps, et pas l'église.

Même le procureur du District national, Yeni Berenice, soutient le travail de Profamilia :

@YeniBerenice: La campaña de @profamiliaRD educativa, oportuna, necesaria!

@YeniBerenice: La campagne de @profamiliaRD est éducative, appropriée et nécessaire !

Dans son brillant article “Le cas de Profamilia: un signe de faiblesse de l'église catholique, Denise Paiewonsky, une représentante du Collectif Mujer y Salud (Femmes et santé) a dit :

La Iglesia no acaba de entender que las actitudes de la sociedad dominicana hacia el aborto terapeutico, el acoso sexual, la educación sexual científica en las escuelas, la anticoncepción, el embarazo adolescente, etc. se alejan cada vez más de la ortodoxia eclesial.

L'Eglise ne comprend pas que dans la société dominicaine les attitudes sur l'avortement thérapeutique, le harcèlement sexuel, l'éducation sexuelle scientifique dans les écoles, la contraception, les grossesses précoces, etc. s'éloignent de plus en plus de l'orthodoxie religieuse.

La déclaration officielle de Profamilia fait clairement savoir à propos de la plainte de l'église qu'elle n'annulera pas sa campagne et elle réaffirme son engagement pour une éducation sexuelle complète basée sur des connaissances scientifiques prouvées ainsi que pour la défense des droits à la sexualité et à la reproduction comme partie intégrante des droits humains.

Les deux parties étaient convoquées lundi 13 mai devant la 5e Chambre du Tribunal civil et commercial de première instance du District National. Cependant, l'audience a été renvoyée au lundi 20 mai parce que l'Eglise et ses avocats n'ont pas présenté leurs preuves à la cour.

Les Chinois réagissent à la double mastectomie d'Angelina Jolie

Vivante après 17 jours sous les décombres de l'immeuble effondré au Bangladesh

$
0
0

(Billet d'origine publié le 11 mai 2013)

Le jour même où le nombre de victimes de l’écroulement d’une usine de 9 étages à Savar, à la périphérie de Dacca, capitale du Bangladesh, atteignait 1055, devenant ainsi l’effondrement d’immeuble le plus meurtrier [anglais] depuis les attaques terroristes du 11 septembre, une ouvrière nommée Reshma Begum a été retrouvée vivante [anglais] après avoir passé 17 jours bloquée sous les décombres.

Reshma Begum travaillait au deuxième étage de l’immeuble comme opératrice de machine à coudre. Quand le bâtiment s’est effondré, la jeune femme de 24 ans s’est trouvé bloquée dans la mosquée située au sous-sol, et y a survécu pendant 416 heures en respirant à l’aide d’un bout de tuyau et en récupérant des biscuits dans les sacs des collègues mortes.

Dans les jours suivant l’écroulement de l’édifice le 24 avril 2013, 2428 personnes ont pu être secourues. L’espoir de découvrir d’autres survivants sous les décombres s’amenuise rapidement.

Bangladeshi rescuers retrieve garment worker Reshma from the rubble of a collapsed building in Savar after seventeen days. Image by Rehman Asad. Copyright Demotix (10/5/2013)

Après 17 jours, des sauveteurs Bangladais tirent Reshma,  ouvrière en confection, des décombres d’un immeuble effondré à Savar. Image de Rehman Asad. Copyright Demotix (10/5/2013).

La jeune femme a confié à une agence de presse [bengali] :

আমি ১৭ দিন পানি খেযে় বেঁচেছিলাম। ভবন ধসের পরপরই আমি ভবনের নিচে আটকা পডি়। পরে বাঁচার জন্য ভবনে অবস্থিত নামাজ ঘরে চলে যাই। উদ্ধারকারীরা ওপর থেকে নানা সমযে় বোতলজাত পানি পাঠান। আমি সেখান থেকে দুই বোতল পানি সংরক্ষণ করে রাখি। সেই বোতলের পানি আমি প্রতিদিন অল্প অল্প খেযে় জীবন বাঁচাই।

J’ai survécu surtout en buvant de l’eau. Je me suis retrouvée coincée aussitôt après l’effondrement  de l'immeuble. Je me suis dirigée tout de suite vers la salle de prières pour m'y réfugier. Les sauveteurs ont pu me faire passer de l’eau. J’ai pu ainsi ramasser deux bouteilles et les faire durer tout ce temps- là.

La survie miraculeuse de Reshma Begum a fait sensation. En apprenant la bonne nouvelle, le blogueur Ashraf Shishir (@ashrafshishir) a écrit:

@ashrafshishir: অনেকদিন পর বাচ্চা ছেলের মতো কাঁদলাম। এইমাত্র রেশমী অথবা রেশমাকে জীবন্ত উদ্ধার করা সম্ভব হযে়ছে!…

@ashrafshishir (Ashraf Shishir): J’ai pleuré comme un enfant pour la première fois depuis si longtemps. Reshmi ou Reshma a été retrouvée vivante!

Shahana Siddiqui (@shahanasiddiqui), qui travaille dans le développement, s'est retenue de pleurer de joie. Elle a tweeté :

@shahanasiddiqui: Je retiens mes larmes en lisant le récit du sauvetage miraculeux de Reshma ! Un moment de joie, un moment de fierté. #Bangladesh #savar.

Army and rescuers look through the pocket point in the rubble of Rana Plaza where they found Reshma located alive under the rubble after 17 days of the worst-ever building collapse tragedy. Image by Firoz Ahmed. Copyright Demotix (10/5/2013)

Soldats et sauveteurs fouillent la poche des décombres de Rana Plaza, où Reshma a été trouvée vivante. Image de Firoz Ahmed. Copyright Demotix (10/5/2013)

La Baronne Sayeeda Hussain Warsi (@SayeedaWarsi), ministre britannique des affaires étrangères et du Commonwealth, a réagi à la nouvelle du sauvetage de Reshma:

@SayeedaWarsi : Des images extraordinaires, à vous réchauffer le cœur, du sauvetage d’une jeune femme restée sous les décombres de l’immeuble effondré à Savar pendant 17 jours. Une lueurd’espoir au coeur de cette tragédie.

Asif Touhid, agent commercial, a écrit sur Facebook:

Reshma …chère sœur, l’audace dont vous avez fait preuve pour rester en vie m’a inspiré et redonné foi en mon peuple.

Journalist Kamrul Hasan (@_Kamrul_Hasan_remercie tous les sauveteurs qui ont travaillé sans relâche pour sortir Mme Begum vivante :

@Kamrul_Hasan: এভাবেও ফিরে আসা যায়! অভিনন্দন বেশমা, আপনি বেঁচে থাকুন। অনেক অনেক ধন্যবাদ বাংলাদেশ সেনাবাহিনীসহ সকল উদ্ধারকারীদের।

 

C’est possible! Félicitations Reshma, Je vous souhaite longue vie et bonne santé. Mes remerciements à l’équipe de secours de l’armée du Bangladesh pour tous leurs efforts.

Le rôle des medias a été fortementcritiqué quand ils ont encerclé la femme sauvée dans le but de l’interviewer. Sur Facebook le journaliste Tanvir Ahmed recommande vivement :

আপাতত উদ্ধারকর্মী আর চিকিৎসকদের সাক্ষাতকার নিযে় তৃপ্ত থাকুন। এতদিন রেশমা কি খেযে় বেঁচে ছিলো, তার জামা কাপড় এতো পরিস্কার কেন? এসকল প্রশ্নের চেযে় মেযে়টির এখন শুধুই প্রযো়জন চিকিৎসা সেবা।

 

Satisfaites-vous d’interviewer les sauveteurs et l’équipe médicale. Ne l’embêtez pas en lui demandant comment elle a survécu pendant si longtemps. Pourquoi ses vêtements ne sont pas usés? Au lieu de répondre à ces questions, elle a besoin d’aide médicale tout de suite.

Relatives of missing or dead garment workers optimistic 17 days after the incident. Image by Shafiur Rahman. Copyright Demotix (10/5/2013)

Les familles des ouvrières portées disparues ou décédées restent encore optimistes 17 jours après l’accident Image de Shafiur Rahman. Copyright Demotix (10/5/2013

La confection de vêtements pour le prêt-à-porter est l’exportation principale du Bangladesh, et l’effondrement de l’immeuble ternit l’image du pays. Dans cette perspective, Abu Maksud a fait de Begum le visage du Bangladesh  dans un message sur Facebook :

১৭ দিন ধরে ধ্বংসস্তুপে বেঁচে ছিল বাংলাদেশ। রেশমা- বোন আমার অন্ধকূপ থেকে তুমি ফিরে এসেছ, তুমি দেখিযে়ছ বাংলাদেশ বেঁচে থাকে, ধ্বংসস্তুপেও বাংলাদেশ বেঁচে থাকে।

Le Bangladesh a survécu sous les décombres pendant 17 jours. Sœur Reshma, vous nous êtes revenue de la mort. Vous nous avez montré que le Bangladesh survit, même sous les décombres.

Zafar Sobhan, éditeur du Dhaka Tribune,  a conclu, lors d’un entretien sur le site web australien News.com.au :

Reshma représente le meilleur du Bangladesh, La résistance de la nation face à de dures épreuves, son courage, sa force et sa détermination à ne jamais renoncer, quels que soient les obstacles.


“Buvez moins pour éviter de vous faire violer”, dit le chef de la police Hongkongaise

$
0
0

Hong Wrong a rassemblé dans un article [anglais] les réactions des citoyens de Hong Kong après la déclaration du secrétaire de la sécurité sur l'augmentation des affaires de viol. Lors d'une conférence de presse, Lai Tung-Kwok, qui est à la tête de la police locale, avait recommandé aux femmes de diminuer leur consommation d'alcool afin d'éviter le viol.

Pérou: Nos droits numériques ne sont pas négociables

$
0
0

La version originale de cet article a été publiée sur le site Web de l’Electronic Frontier Foundation. Katitza Rodriguez est directrice des droits internationaux de cette fondation et contributrice à Global Voices Advocacy. Elle est péruvienne et a passé les dernières semaines à Lima à travailler avec ses concitoyens à attirer l'attention sur les défauts du PPT.

[Sauf mention contraire, liens en anglais] Depuis des années, les industries de contenus musicaux, cinématographiques et autres aux États-Unis font pression sur les législateurs ou lors des accords commerciaux pour l'adoption de règles qui briseraient Internet au nom de l'application du droit d'auteur. Dernièrement, ces pressions qui feraient disparaitre Internet sont allées de la résiliation du compte des utilisateurs sur la simple allégation de violation de copyright à l’application de la censure. Les politiques proposées pourraient également introduire des lois limitant ou étouffant l'innovation numérique en réduisant la possibilité d'utiliser des contenus numériques légalement acquis.

L’Accord de partenariat transpacifique (APT) [fr] est le dernier forum où ces normes restrictives sont en train d’être “blanchies”. L'APT est un traité secret qui comprend un ensemble de règles de propriété intellectuelle ciblant Internet. Le 17e round des négociations sur le TPP commence dans la semaine du 13 juin à Lima, au Pérou. Au programme du débat il y a des dispositions relatives à la propriété intellectuelle - y compris l'application en ligne des droits d'auteur, les verrous numériques du typeDMCA [fr] et la responsabilité des intermédiaires d’Internet.

L'une des principales préoccupations concernant l’APT est sa capacité à réécrire les règles mondiales en matière d'application de la propriété intellectuelle. Il sera demandé à tous les pays signataires d’adapter leurs lois et politiques nationales aux dispositions de l’APT. Les futures modifications à ces lois impliquent une renégociation du traité. Il est probable que des aspects controversés de la loi péruvienne du droit d'auteur seront renforcés et que sera réduit le pouvoir du Congrès péruvien à s'engager dans une réforme de la législation nationale pour répondre aux besoins changeants de la propriété intellectuelle et aux réalités des citoyens péruviens et leur secteur technologique en plein essor.

C'est pourquoi un collectif d’ONG péruviennes connues, dont Redge [es] et Hiperderecho [es] a lancé une campagne demandant au président Ollanta Humala Tasso de fixer des limites non négociables claires afin de garantir que les droits fondamentaux des Péruviens au sein du APT soient respectés.

La campagne demande au Président Humala de :

  • Ne pas accepter de nouvelles conditions au chapitre de la propriété intellectuelle du traité qui puissent gêner ou rendre plus difficile notre accès aux médicaments et aux traitements médicaux.
  • Ne pas accepter les conditions sur le chapitre de la propriété intellectuelle qui mettent en péril Internet, notre liberté de parole ou notre capacité à faire de la recherche ou d'innover en utilisant l'art et la technologie.
  • Dans le chapitre sur l'investissement, que l'accord comprenne les garanties nécessaires pour assurer la capacité de l'État à faire respecter les lois nationales, en particulier sur les questions de santé publique et l'environnement.

Miguel Morachimo, directeur exécutif de Hiperderecho [es] exhorte les Péruviens à signer la pétition :

Voulez-vous rester silencieux si quelqu'un discute de la façon dont vous travaillez, créez ou vous exprimez? L'APT peut changer la façon dont nous, les consommateurs et les professionnels interagissons avec les marchandises et technologies culturelles. Mais nous pouvons l'arrêter si nous parlons. Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette pétition demandant au gouvernement péruvien d'exprimer clairement les lignes non négociables de ce traité. Nous ne pourrons pas y réussir sans votre voix.

Toute modification des conditions régissant les limitations sur la responsabilité des intermédiaires d’Internet pourrait avoir un impact significatif et négatif sur la capacité des utilisateurs d'Internet à chercher, recevoir et diffuser des informations et pourrait nuire à l'architecture d’Internet de bout en bout. La manière dont les pays membres de l'APT abordent ces questions peut déterminer l'avenir d‘Internet au niveau mondial.

Si vous êtes Péruvien et pensez que le président devrait fixer des limites claires et non négociables sur l'APT, envisagez d'adhérer à la pétition en ligne au Pérou en signant ici http://www.nonegociable.pe/[es]. Si vous habitez à l'extérieur du Pérou, mais que vous voulez aider à la campagne péruvienne, s'il vous plaît passez le mot à propos de la campagne dans les blogs ainsi que sur ​​Facebook et Twitter (en utilisant les mots-clics #yaratpp et #notpp).

Image de la campagne. Source:http://www.nonegociable.pe/.

Haïti : le “complexe industriel du Sauveur Blanc”

$
0
0

Le blog kiskeácity [en anglais] renvoie à une lettre qui “fait écho à de nombreux problèmes que les Haïtiens rencontrent  avec le complexe industriel du Sauveur Blanc… et son armée de 3 000 ONG, 12 000 troupes de l'ONU, d'innombrables porte-paroles pour Haïti, accapareurs de la religion, de la culture et de la musique ancestrales de Haïti, et d'autres soi-disant ‘alliés’ qui réduisent au silence les Haïtiens pour leur bénéfice, en utilisant leurs voix.”

Premier congrès latino-américain sur les cultures vivantes

$
0
0

Des rituels, des réflexions, des “assauts” poétiques… Entre le 17 et le 23 mai 2013, Le premier congrès latino-américain sur les cultures vivantes[espagnol] envahira les rues de La Paz, en Bolivie. La ville accueillera les représentants des gouvernements du Brésil et de la Colombie, ainsi que plus d'un millier d'activistes.

Parallèlement aux débats, séminaires, projections de films, ateliers et “interventions” poétiques qui se dérouleront à travers la ville, les autorités et les délégués des organisations culturelles d'Amérique latine discuteront et échangeront leurs expériences. Ils demanderont également aux gouvernements régionaux de consacrer au moins 0,1 % de leurs budgets nationaux au financement d'initiatives en faveur des cultures vivantes communautaires.

Le programme complet est disponible sur le site Web du congrès www.congresoculturavivacomunitaria.org [en espagnol et portugais].

Kenya : Le Parlement occupé

L'Accord de Partenariat Transpacifique (APT), un revers pour l'accès en ligne à la culture ?

$
0
0

[tous les liens de cet article conduisent vers des pages en anglais sauf indication contraire)

Cet article a été coécrit par Maira Sutton et Katitza Rodriguez de la Electronic Frontier Foundation. On peut retrouver la version originale de leur article ici.

Les États-Unis et dix gouvernements de la région Pacifique vont se réunir une fois de plus pour finaliser l'Accord de partenariat transpacifique (APT, TTP en anglais) du 15 au 24 mai à Lima, au Pérou. L'ATP est une des nouvelles menaces sérieuse contre Internet au niveau mondial depuis l'ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement : traité international signé en octobre 2011). Étant donné que les négociations sont restés secrètes depuis le début des discussions, les militants qui cherchent à obtenir plus d'informations sur le sujet se basent sur un projet divulgué clandestinement [PDF] du traité de février 2011.

A la lecture de ce texte et d'autres notes, et connaissant le fonctionnement  non démocratique de ce système, on peut s'alarmer des dispositions sur les droits d'auteurs contenues dans cet accord commercial international.

Il est probable que l'APT va propager quelques-uns des pires aspects de la loi sur les droits d'auteurs aux Etats-Unis vers les pays du Pacifique : interdiction totale de déverrouillage des verrous numériques sur les dispositifs et œuvres,  y compris à des fins légales, une durée minimum de protection des droits d'auteur de 70 ans après le décès de l'auteur (la norme internationale actuelle est  50 ans après le décès), une privatisation de l'application des sanctions pour infraction aux droits d'auteur, des demandes de dommages et intérêts pour préjudices financiers sans preuves d'un dommage réel, la saisie par l'Etat des ordinateurs et des équipements utilisés dans l'infraction présumée.

L'APT va au delà de la norme en matière de droits d'auteur aux USA : il ne garde pas les multiples jurisprudences et exceptions qui, aux Etats Unis, favorisent l’intérêt public et agissent comme des soupapes de sécurité en limitant la protection des titulaires de ces droits.

Pire encore, la clause de copies temporaires de l'APT aura probablement des effets paralysants sur le comportement en ligne des individus et personnes morales, sur leur capacité à créer sur le Net.

L'objectif déclaré de l'APT est de réunir les pays riverains du Pacifique, en harmonisant leurs règlements et normes commerciales, mais en réalité, c'est beaucoup plus que cela.

En particulier, avec le chapitre sur la “propriété intellectuelle”, ce massif accord commercial obligera chacun des pays signataires à changer ses normes en matière de droits d'auteur. Accepter ces normes nouvelles, ce ne sera pas seulement réécrire les lois nationales pour les pays signataires, mais aussi restreindre à l'avenir leur possibilité d'introduire des lois plus équitables concernant le droit d'auteur.

Cette stratégie peut en arriver à être préjudiciable pour des pays comme le Chili où les lois sont plus souples. Dans ce pays, il faut un mandat d'un juge pour que les FAI puissent être considérés comme responsables en cas d'infraction aux droits d'auteur ou pour éliminer un contenu ; de tels systèmes protègent mieux les utilisateurs et les intermédiaires d'une élimination disproportionnée ou provoquée par une censure. Si le texte final du TPP oblige les pays à adopter un régime privatisé d'avertissements et de suppression des contenus,  ce pourrait être la fin du système chilien. Cela perturberait également le système en vigueur au Canada.

Le cinéma, la musique ou d'autres producteurs de contenus en ligne peuvent et continueront à utiliser leur pouvoir économique et politique pour obtenir des lois qui protègent leurs intérêts. Ils l'ont fait avec SOPA et ACTA et c'est ce qui se passe avec l'APT [espagnol].

Mettre en échec cette politique va être un grand défi, mais les utilisateurs peuvent y arriver. Il est prévu que l'APT entre en vigueur en octobr : notre objectif est d'éviter le pire de ces nouvelles dispositions. Le meilleur moyen de contre-attaquer est de montrer que nous ne tolérerons pas tout. Il faut exiger un fonctionnement ouvert et transparent qui permette à tous, y compris des experts de la société civile, d'analyser, de questionner et de faire des recherches sur toute initiative visant à réguler Internet. Il faut en finir une fois pour toute avec la politique du secret.

Des groupes de défense des droits numériques travaillent dans le monde entier pour modifier la méthodologie de l'APT et mettre sur la table les préoccupations des usagers. Les utilisateurs de n'importe quel pays peuvent se joindre à une campagne dirigée par l'ONG canadienne OpenMedia en cliquant ici. Les utilisateurs des États-Unis d'Amérique peuvent se joindre à la campagne de l'EFF, qui s'adresse aux membres du Congrès des États-Unis et demande la publication immédiate du texte de l'APT en exigeant plus de démocratie et de transparence.

Ci dessous une infographie de EFF mettant en lumière les aspects les plus critiquables de la TPP. Faites connaître en quoi le TTP vous affecterait, vous et votre pays. Faites un clic droit, gardez l'image en format PNG et téléchargez-la en version PDF ensuite. Vous pouvez la modifier, traduire le texte, et faire circuler l'info. Nous devons protéger et défendre Internet contre un accord secret.

Bulletin de veille Netizen Report : Nouvelle législation en Azerbaïdjan, Brésil, Allemagne et Ghana

$
0
0

 

internet-traffic-map_Joana Breidenbach CC

Carte du trafic Internet. Image de Joana Breidenbach, licence pour réutilisation.

 

Ce bulletin a été préparé, écrit, et édité par Weiping Li, Alex Laverty, Hisham Almiraat et Sarah Myers

Le bulletin de veille de Global Voices Advocacy sur les réseaux sociaux offre un aperçu international des défis, des victoires et des tendances émergentes en matière de droits sur Internet à travers le monde. Cette semaine, nous nous intéressons à une série de mesures législatives et réglementaires qui sont apparues récemment, entre autre, en Azerbaïdjan, au Brésil, en Allemagne et au Ghana.

Politique nationale

Yahoo! a déclaré soutenir un projet de loi sur les droits d'Internet au Congrès brésilien. Le Marco Civil da Internet vise à protéger la vie privée et la liberté d'expression en ligne. Le projet de loi exigerait l'application de la loi brésilienne pour obtenir une ordonnance judiciaire avant de pouvoir demander aux fournisseurs de services Internet (FSI) de se conformer aux demandes officielles, de lui livrer les données privées des utilisateurs, et fournirait une protection à ces services lorsqu'ils sont confrontés à des demandes du gouvernement pour le retrait de contenus. Le projet de loi a subi plusieurs modifications au cours des deux dernières années, dont certaines ont réduit son pouvoir de protection des intérêts des utilisateurs, en particulier face aux droits d'auteur.

L'autorité nationale pour les communications du Ghana (NCA) a sanctionné d'amendes  cinq entreprises de télécommunications pour avoir fourni des services de qualité inférieure aux consommateurs dans le pays. Leurs services auraient posé problème, avec des appels interrompus et une congestion des lignes. La NCA souhaite que les sanctions puissent inciter ces entreprises de télécommunications à améliorer leur service à la clientèle, mais les observateurs considèrent que le montant négligeable des amendes ne fera guère de différence.

Le gouvernement algérien a été critiqué pour avoir continué à renvoyer l'adoption des normes 3G des  télécommunications. Les militants trouvent que le gouvernement “semble décidé à vouloir se cacher derrière le prétexte que c'est le système d'information et de communication le plus archaïque du monde” afin de rendre plus difficile les réclamations.

Censure

La Cour suprême de l'Inde a déclaré qu'elle allait enquêter sur la validité de la loi sur la technologie de l'information de la nation, qui exige des propriétaires de sites Web de contrôler et censurer certains types de contenus.

La magistrature d’Azerbaïdjan pourrait envisager un projet de loi pour “faire du blasphème ou de la diffamation sur le web un crime”, selon Net Prophète. Si la loi est adoptée, les citoyens pourraient être punis d'une peine atteignant trois ans de prison pour déclarations diffamatoires faites en ligne.

Violation du droit international

La cour suprême éthiopienne a confirmé la condamnation d'un journaliste et blogueur Eskinder Nega, qui avait été arrêté en 2011 sous des accusations de terrorisme. Nega, qui écrit fréquemment sur ​​la politique et les droits de l'homme en Éthiopie, fait maintenant face à 18 ans de prison. L'année dernière, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a émis un avis indiquant que sa condamnation constituait une violation du droit international.

Cybersurveillance

La Fondation Mozilla, créatrice du navigateur Firefox, a fait savoir qu'elle avait envoyé une lettre à l'entreprise Gamma International Ltd, exigeant que la société de logiciels espions britannique arrête de tromper les utilisateurs d'Internet en présentant de fausses informations Firefox à son logiciel de surveillance FinFisher. Un rapport publié par Citizen Lab indique que l'entreprise Gamma a soutenu frauduleusement que FinFisher était affiliée à Firefox afin de gagner la confiance des utilisateurs lors de récentes attaques de logiciels espions en Malaisie et à Bahreïn.

Le Département américain du Commerce a infligé une amende de 2,8 millions de dollars à la société de distribution UAE Computerlinks FZCO  pour son rôle dans la vente illégale de logiciels de surveillance de Blue Coat Proxy SG Internet au gouvernement syrien. La vente a enfreint les lois américaines qui interdisent aux sociétés de technologie de surveillance de vendre certains produits à la Syrie. Le gouvernement syrien aurait utilisé Blue Coat pour filtrer des sites Web, bloquer l'accès à Internet et cibler des dissidents. Toutefois, on pense que la maison mère de Blue Coat pouvait ne pas avoir été au courant que le distributeur cherchait à exporter le produit.

Copyright

L’Accord de partenariat commercial transpacifique (TPP) entre les États-Unis et neuf pays côtiers du Pacifique, principalement en Amérique latine et en Asie, peut constituer une menace sérieuse pour les lois nationales sur les droits d'auteur. L'APCT permettrait effectivement aux États-Unis d'imposer certaines de leurs lois les plus rigoureuses en matière de droit d'auteur aux autres pays membres, y compris une interdiction de briser les verrous numériques sur les appareils et les œuvres de création, l'augmentation de la durée minimale du droit d'auteur, la privatisation de l'application des sanctions, et la saisie du matériel qui aurait été utilisé pour commettre une infraction, pour n'en nommer que quelques-uns.

Les souverains du cyberespace

L’Electronic Frontier Foundation (EFF) a publié ‘Who Has Your Back? 2013,’” (Qui vous tient à l’œil 2013 ? ), “son évaluation annuelle des entreprises de technologie de communication Internet qui permet de mesurer leur engagement à protéger la vie privée  des utilisateurs face à la police et d'autres organismes gouvernementaux d'application de la loi. Sonic.net et Twitter sont les deux seules entreprises à obtenir six étoiles sur six, tandis que LinkedIn, Google, Dropbox, et SpiderOak, en seconde place, ont approché les cinq étoiles. Les multinationales Apple, AT & T et Yahoo ont reçu juste une étoile chacune, et Verizon est la seule entreprise qui n'en a reçu aucune.

Gouvernance d’Internet

La Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet [fr] a annoncé l'ouverture d'un nouveau hub à Istanbul, en Turquie, pour couvrir les opérations en Afrique. L'ICANN prévoit d'étendre ses activités au-delà de son siège actuel de Los Angeles à Istanbul et à Singapour pour devenir de plus en plus international.

Cybersécurité

On a rapporté cette semaine que l'entreprise de défense QinetiQ basée en Grande-Bretagne, a subi aux USA des attaques répétées par l'unité de piratage du gouvernement chinois, connue sous le nom de Comment Crew. De 2007 à 2010, les pirates auraient obtenu 13 000 mots de passe et eu accès à des serveurs d'entreprises dans au moins huit villes américaines. L'entreprise QinetiQ a été critiquée pour n'avoir pas pris de mesures suffisantes pour remédier aux atteintes à la sécurité.

LivingSocial, un site américain d'ecommerce, a été victime d'une cyber-attaque qui pourrait avoir affecté plus de 50 millions de clients à travers le monde. Les pirates ont eu accès aux données des clients, y compris les noms, les adresses de courriel, la date de naissance et les mots de passe, mais la société a assuré qu'aucune information bancaire ou financière n'avait été compromise.

Anecdote sympa

En commémoration du 20ème anniversaire du lancement de la World Wide Web, le CERN, l'organisation derrière le World Wide Web, a restauré le premier site existant au monde.

 

Publications et études

(Liberté collatérale: Un instantané des utilisateurs chinois pour contourner la censure) – OpenITP

OpenITP

(Guide juridique de la société Digital Security [arabe] – Association pour la liberté de pensée et d'expression)

  • 24th Activity Report on Data Protection – The Federal Commissioner for Data Protection and Freedom of Information  (24ème Rapport d'activité sur la protection des données – Commissaire fédéral à la protection des données et la liberté d'information).

Pour s'abonner au bulletin de veille Netizen Report par email

Pour les événements liés à l'avenir des droits des citoyens à l'ère numérique, consultez le calendrier des évènements de Global Voices.

 


Népal : La triste aventure d'une migrante

$
0
0

Ujjwal Acharya [en anglais] raconte la triste histoire d'une migrante népalaise qui s'est vu refuser l'accès à bord d'un avion d'Air Arabia à l'aéroport de Delhi parce qu'elle n'avait pas de billet de retour. On ne lui a offert ni nourriture ni hébergement pendant 72 heures, jusqu'à ce qu'elle parvienne à payer son retour chez elle à partir de la zone de transit. Elle est l'un des nombreux migrants régulièrement exploités par différents organismes.

Brésil : près d'une centrale hydro-électrique en Amazonie, un nouveau Far west

$
0
0

Dans le village de Jaci Paranà, dans l'Etat de Rondonia, l'argent disparaît à la même vitesse qu'il apparaît, des milliers d'hommes et femmes se rencontrent et s'affrontent, entre sexe, violence, et manque d'efficacité de la police, dans une ville accablée par la criminalité.

Michelle (nom d'emprunt) a 20 ans. Il y a quatre mois, elle a quitté sa ville natale dans l'Etat de Pará et a débarqué dans le village de pécheurs de Jaci Paraná, à Porto Velho, la capitale de Rondonia. Elle a trouvé du travail et un logement dans un “brega”,  nom local d'un bordel, où elle a commencé à travailler en faisant le ménage. Après seulement deux semaines, elle se prostituait déjà comme “presque toutes les filles”.

Quando cheguei aqui, achei triste, chorava toda noite. Essa poeira, as ruas sem asfalto. Eu trabalhava lavando louça, não lembro como fui pela primeira vez. Ele era estranho, levou pó pra cheirar no quarto, queria beijar na boca, transar de novo. Depois chorei. Se fosse na minha cidade, ia ter vergonha, nojo. Aqui é normal, quase todas as meninas fazem. Eu mudei, não sou a mesma mulher.

Quand je suis arrivée ici je me sentais déprimée, je pleurais toutes les nuits. Toute cette poussière, les rues sans goudron. Je lavais la vaisselle, je ne me rappelle plus comment c'était la première fois. C'était un étranger, il avait emmené de la cocaïne à sniffer dans la chambre, il voulait m'embrasser sur la bouche et avoir sans arrêt des rapports. Après ça j'ai pleuré. Si c'était arrivé dans ma ville, j'aurais eu honte, du dégoût. Mais ici c'est normal, presque toutes les filles se prostituent ; elles ont changé, je ne suis plus la même femme qu'il y a quatre mois.

Prostituta em salão de beleza em Jaci Paraná, a vila mais próxima da usina de Jirau  Foto: Marcelo Min

Prostituée dans un salon de beauté à Jaci Paraná, la ville la plus proche de l'installation hydro-électrique de Jirau. Photo de Marcelo Min

C'est impossible de circuler dans les rues de Jaci sans tomber sur un “brega”. Il y a des bars en plein air qui parfois ont de petites tables en plastique éparpillées sur le trottoir. La nuit, la musique joue à plein volume. Pendant la journée, les femmes qui les fréquentent se déplacent en shorts très courts et maillots qui laissent le ventre à l'air

Ces femmes se trouvent à Jaci pour offrir leurs services à des milliers d'hommes qui entrent et sortent de la ville à 7h et 17h, les horaires d'arrivée et de départ des travailleurs employés dans la construction de la centrale hydro-électrique de Jirau [pt, comme tous les liens suivants], l'un des ouvrages les plus importants du Programme de développement et de croissance en cours dans le pays. La centrale est née d'une digue du Rio Madeira, dans la forêt amazonienne. Jaci est à 20 kilomètres de la ville la plus proche.

La construction emploie 25 000 travailleurs, plus du double prévu dans le plan initial. Quelques ouvriers se sont installés dans la ville tandis que les autres y passent leurs jours de repos. Le Ministère Public de Rondonia a estimé que depuis 2009, année du début des travaux, la population de la ville serait passée de 4 000 à 16 000 habitants. A l'accent des ouvriers, on comprend qu'ils viennent du nord, nord-est, sud et centre-ouest du Brésil. D'autres encore ne parlent pas bien portugais, comme les Haïtiens ou les Boliviens.

“Certains ont envie de se payer du bon temps, d'autres sont tristes. Ils disent qu'ils trompent leurs femmes parce qu'ils en ont besoin, pas parce que ça leur plaît”, raconte Michelle. La majorité voyagent seuls ; ils restent entre trois mois et un an sans retourner chez eux.

É trabalho pesado. Quando acaba, eles querem se divertir, beber.

Le travail est pesant. Quand c'est fini, ils veulent seulement se divertir, boire.

Pour ces raisons, il y a 68 bordels à Jaci. Pour les prostituées, les pires moments sont quand le client devient agressif après avoir forcé sur l'alcool ou la cocaïne, qui dans ces lieux circule en abondance. Ou quand ils demandent à Michelle de passer la nuit ensemble. “Que Dieu me pardonne pour avoir dormi dans leurs bras comme si nous étions mari et femme”.

Quartos onde mulheres se prostituem no fundo de um brega, nome local para bordel Foto: Marcelo Min

La pièce où les femmes se prostituent, à l'arrière d'un “brega”. Photo de Marcelo Min

La ville de pécheurs est devenue un lieu de passage. Les gens recherchent de l'argent, pas des liens. On ressent une tension constante. La sexualité palpite à travers les vêtements très courts qui parfois montrent les parties intimes des femmes à la lumière du jour. Les récits de disputes dans les bordels sont quotidiens. Elles se déroulent entre les travailleurs ou entre les prostituées -il y a une aversion croissante entre Brésiliennes et Boliviennes qui sont venues dans cette ville. De nombreuses querelles se terminent par des coups de couteau, d'autres avec la mort de quelqu'un.

Là où il y a de l'argent, il y a la criminalité

Les jours de paie des travailleurs de la centrale, Jaci Paraná s'enflamme avec leur argent. A commencer par les bordels. Outre les prostituées locales, il en arrive de nouvelles des autres Etats du Brésil, seulement pendant la semaine de paie des travailleurs. Selon Michelle, certaines vivent dans la zone entre Jaci et Belo Monte, la centrale hydro-électrique en construction dans l'Etat de Pará. Leurs déplacements coincident avec les jours de paie de chaque centrale.

Ces semaines-là, les tarifs des prostituées augmentent significativement. Les plus aguerries arrivent à conclure pour 400 Reais (environ 151 Euro) chaque demi-heure avec les fonctionnaires, qui ont un meilleur salaire. Etant donné que Michelle a posé des limites à ne pas dépasser (elle ne pratique pas le sexe anal ni en groupe), le maximum qu'elle a réussi à gagner en une demi-heure est 130 Reais (50 Euro). Les semaines ordinaires, elle gagne 80 Reais (30 Euro), dont 20 (7.50 Euro) sont destinés à sa protectrice pour l'utilisation de la chambre.

Shirley, une des nombreuses coiffeuses qui se sont déplacées à Jaci pour travailler avec ces femmes, raconte :

Quem ganha mesmo são elas, as donas dos bregas, sempre prostitutas muito experientes,

Celles qui gagnent le plus, ce sont elles, les propriétaires des bordels, qui sont souvent les prostituées plus aguerries.

La femme ne veut pas que son nom soit rendu public. Shirley raconte que les propriétaires des bordels tirent profit de la location de la chambre, des consommations des clients et en faisant des prêts aux prostituées.

Etant donnée la forte concurrence, les protectrices offrent de l'aide aux femmes en leur suggérant d'”investir dans la beauté”. Michelle a été convaincue par sa protectrice de couper ses cheveux frisés pour faire poser des extensions longues et lisses. Pour ce faire, elle a du dépenser 1.150 Reais (434 Euro). Elle a contracté une dette  pour les extensions auprès de la propriétaire du bordel dans lequel elle travaille, et avec la coiffeuse pour l'application des mèches. Depuis tous les gains de Michelle reviennent à sa protectrice mais la dette ne diminue pas comme elle le devrait :

É assim mesmo, elas mandam as meninas aqui e depois não passam o dinheiro do trabalho delas.

C'est comme ça, les protectrices envoient les filles chez nous, et puis elles ne leur restituent pas l'argent de leur travail.

Après les bordels, les instituts de beauté sont la seconde activité commerciale à bénéficier de l'argent des travailleurs de la centrale. La ville compte un salon de beauté à chaque angle de rue. Depuis qu'elle a commencé à poser des extensions, Shirley gagne beaucoup plus que son mari, employé dans la construction des turbines de Jirau.

 

Jaci Paraná tem 68 pontos de prostituição e um salão de beleza em cada esquina Foto: Marcelo Min

Jaci Paraná compte 68 bordels et un salon de beauté à chaque angle de rue de la ville. Photo de Marcelo Min

Cependant, accumuler de la richesse à Jaci est très dangereux. La police, très faible, demeure impuissante face au pouvoir de l'argent qui circule dans la ville. Deux semaines avant cet entretien, Shirley a subi un vol chez elle et son mari a été pris en otage. La valeur de la marchandise volée s'élève à un total de 20000 Reais (7500 Euro) entre l'argent et l'équipement électronique, mais elle ne déposera pas plainte, même si tous savent qui sont les voleurs et ce qu'ils font pour vivre. Malgré cela, il ne se passe rien.

La police n'a pas de pouvoir contre le crime local. Les commerçants paient une entreprise privée, qui possède moto et voiture facilement identifiables, pour pouvoir circuler dans les trois plus importantes rues de la ville. En septembre 2012, le commandant de la Police militaire de Jaci a été tué dans un poste de police. Le même groupe de bandits a menacé  les autres policiers, qui ont été obligés de se coucher face contre terre pendant que les criminels faisaient exploser les caisses de la petite banque de Bradesco.

 

Le reportage Vies en transit, de Ana Aranha, sur l'impact des grands chantiers du Rio Madeira en Amazonie dans l'état de Rondônia au Brésil, fait partie d'un dossier spécial, #AmazôniaPública, de Publica, l'Agence Publique de journalisme, publié sur Global Voices sous forme d'une série de cinq articles.

Les reportages visent à explorer la complexité des investissements réalisés en Amazonie,  les négociations et les implications politiques, en donnant la parole à toutes les parties prenantes – gouvernement, les entreprises,  société civile – pour esquisser le contexte dans lequel tous ces projets se sont développés. Le parti pris des reportages, comme celui de Publicà, est toujours l'intérêt public : faire comprendre quel impact ont sur la vie des populations les actions et négociations politiques et économiques.

Argentine : réactions à la mort du dictateur Jorge Videla

$
0
0

Jorge Rafael Videla, ancien président de l'Argentine, est décédé le 17 mai 2013 à l'âge de  87 ans dans une cellule de prison.

Videla est resté au pouvoir de 1976 à 1981, durant la dictature militaire argentine, une période marquée par le décès ou la disparition de milliers de personnes [espagnol, es].

En 1983, l'ancien dictateur a été jugé et condamné à la prison à vie pour crimes contre l'humanité. En 2010, Videla a été à nouveau condamné, à la prison à vie [es], pour avoir torturé et exécuté 31 prisonniers politiques, et en 2012, il a été condamné à 50 ans de prison supplémentaires pour le kidnapping [es] de nouveaux nés durant sa dictature.

La nécrologie [es] de BBC World dit : “Il a été l'un des hommes les plus contestés et haïs d'Argentine. Sous son régime, près de 30 000 personnes sont mortes ou ont disparu selon des organisations de défense des droits de l'Homme”.

Jose Alejandro Godoy, du site Desde el Tercer Piso (Depuis le troisième étage) écrit [es] à propos des événements qui se sont déroulés durant les années Videla en Argentine :

Secuestro sistemático de menores de edad, torturas, uso del mundial de fútbol para fines de propaganda (a pocas cuadras de los estadios donde se jugaba, había centros de tortura), un ajuste económico mal aplicado, exilio de cientos de argentinos, cierre de sindicatos. El penoso legado de una dictadura que se inició con él y que se liquidó el día que algún alucinado militar argentino pretendió que hacer una guerra en las Malvinas sería la mejor forma de prolongar la estancia castrense en el poder.

L'enlèvement systématique de petits enfants, les tortures, l'utilisation de la Coupe du monde de football pour sa propagande (à quelques pâtés de maisons des stades, on trouvait des centres de torture), une transition économique mal organisée, des centaines d'Argentins en exil, l'interdiction des syndicats. Le honteux héritage d'une dictature qui a commencé avec lui et s'est achevée le jour où des officiers militaires argentins hallucinés ont cru que faire une guerre pour les îles Malouines était le meilleur moyen d'affermir la dictature militaire.

Pour ce qui est de la mort de Videla, il conclut :

Hoy Videla murió en una cárcel común sin privilegios. Condenado a cadena perpetua. Será enterrado en una tumba, a diferencia de muchas de sus víctimas, arrojadas al mar desde un avión. Repudiado por la sociedad argentina. Con un juicio histórico que lo remite a las páginas más infames de América Latina.

Aujourd'hui, Videla est mort dans une prison pour détenus de droit commun, sans traitement de faveur. Condamné à perpétuité. Il sera enterré dans une tombe, contrairement à beaucoup de ses victimes, jetées dans la mer depuis un avion. Renié par la société argentine. Il a été jugé lors d'un procès historique qui l'a fait entrer dans les pages les plus sombres de l'Amérique latine.

De son côté, LSO a publié une note sur son blog [es] où il fait référence à Videla comme à “un officier digne et un soldat qui [...] a rempli une mission qui l'honore”.

Centro de tortura militar, hoy convertido en Museo de la Memoria - Ciudad de Rosario foto: Laura Schneider

Military torture center, today turned into the Memory Museum – City of Rosario. Picture by: Laura Schneider

Sous le hashtag #MurioVidela [Videla est mort] des milliers d'Argentins ont réagi à la nouvelle, comme @Cami-cotarelo [es] :

@Cami_Cotarelo: No se festeja que #MurioVidela, pero hoy despues de casi 40 años descansan en paz mas de 30.000 personas

@Cami_Cotarelo: Il n'y a pas de fête pour la mort de Videla #MurioVidela, mais aujourd'hui, après presque 40 ans, 30 000 personnes reposent en paix

Cecilia Saia (@Cecisaia) [es] a exprimé un sentiment partagé par beaucoup d'Argentins.

@Cecisaia: Hoy hay un monstruo menos en el mundo. Si hay algo después de la muerte, que le vuelva por mil todo lo que hizo #muriovidela

@Cecisaia:: Aujourd'hui, il y a un monstre en moins dans le monde. Et s'il y a quelque chose après la mort, puisse-t-il subir ce qu'il a fait subir, un millier de fois  #muriovidela

Adolfo Perez Esquivel (@PrensaPEsquivel) [es], lauréat du Prix Nobel de la paix, a écrit sur son compte Twitter :

@PrensaPEsquivel: #MurióVidela, un hombre que ha hecho mucho daño al país y a la humanidad. No se ha cerrado un ciclo, hay [que] buscar más #verdad y #justicia.

@PrensaPEsquivel: #MurióVidela, un homme qui a blessé profondément le pays et l'humanité. Un cycle qui n'est pas achevé. Nous devons trouver plus de #verdad (vérité) et de #justicia (justice).

Infobae a publié une page Storify [es] avec d'autres réactions sur Twitter.

Kentucky Fried Chicken livre aussi à Gaza…depuis l'Egypte

$
0
0

Le Palestinien Anas Hamra, qui vit à Gaza, assure que sa commande à domicile faite au restaurant fast food Kentucky Fried Chicken lui a été livrée après une attente de sept heures, depuis l'Egypte. Son témoignage crédibilise un article récent paru dans le New York time, assurant que les Gazaouis se font livrer depuis les restaurants fast food de Al Arish, en Egypte, et que les commandes passent par les tunnels secrets qui relient Gaza à l'Egypte.

Ce jour-là, après avoir commandé un repas KFC par téléphone, Anas Hamra a signalé [arabe] :

راحت علينا الكنتاكي الحكومة صادرت وجبتي يفضح عرظها

@AnsRed: Nous avons perdu notre commande Kentucky. Le gouvernement l'a confisquée, il est [le governement] scandalisé

Il ajoute :

تم الإفراج حسب الإتصال عن 100 وجبة كنتاكي من لجنة الأنفاق التابعة لحكومة حماس الان وجبتي قادمة تباً خوفتيني عليكي يا وجبة!

@AnsRed: On m'a dit au téléphone que 100 commandes Kentucky ont été bloquées puis libérées par le comité des tunnels, dirigé par le gouvernement Hamas, et que maintenant ma commande va arriver. Je m'inquiétais pour mon repas.

Anas Hamra, from Gaza, claims he got his KFC after a seven hour wait

Anas Hamra, de Gaza, assure que KFC lui a livré ce menu après une attente de sept heures

Plus tard :

@AnsRed: j'attends TOUJOURS, en fait, je vais le recevoir pour mon petit-déjeuner demain ! Soupir !!

Hamra a pris une photo qu'il a partagée sur tumblr et Instagram quand la commande est finalement arrivée.

Sur Instagram, les commentaires demandent si tout ceci est vrai, et Hamara confirme qu'il a vraiment commandé un menu famille chez KFC. Son avis sur le repas ?

comme dans un KFC egyptien, lol, mais froid

Mohammed Hassona, de Gaza, tweete [arabe] :

أكل الكنتاكي علينا حق #غزة

@impalestinian: Manger Kentucky est notre droit #Gaza

Michael Heaton plaisante :

@MichaelHeathon5: Kentucky Fried Chicken à Gaza ? Est-ce que ces gens n'ont pas déjà assez souffert ?

Mais la page Facebook égyptienne du KFC qui organise ces livraisons a depuis annoncé qu'elle ne le ferait plus à l'avenir.

زبائننا الاعزاء : تم ايقاف طلبيات الكنتاكي وذلك لظروف خارجة عن ارادتنا… شكرا لاهتمامكم جميعا بهذا الموضوع

Cher clients,
Les livraisons de menus Kentucky à domicile sont interrompues pour des raisons qui échappent à notre volonté. Merci à vous tous pour votre intérêt sur ce sujet.

Anas Hamra a au moins réussi à manger KFC une fois et a pu partager photos et tweets sur l'expérience.

Australie : durcissement des conditions d'accueil des demandeurs d'asile

$
0
0

Le 17 mai 2013, un blogueur australien qui se décrit comme un “global nomad”, Prenons de la hauteur [en anglais], a publié un post long et détaillé après la décision prise la veille par le gouvernement australien d’exclure le continent australien de la “zone de migration” [ce qui a pour effet de repousser les migrants vers quelques îles]. Il conclut :

Ceci a comme conséquence principale le durcissement d'une politique déjà sévère de détention légale imposée aux demandeurs d'asile. (Je répète, encore et encore et encore, LÉGALE,  bon dieu, est-ce qu'il faut que j'écrive ça en néon avec des petites lumières qui clignotent autour ?)

Viewing all 7147 articles
Browse latest View live




Latest Images