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Une manifestation devant les bureaux de Monsanto à Tokyo

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Une manifestations a eu lieu à Tokyo devant les bureaux de Monsanto au Japon, et les manifestants ont rejoint les plus de 270 000 personnes dans 57 autres pays du monde entier pour la Marche contre Monsanto du 25 mai 2013. Le Projet 99 % [japonais], un mouvement anti-nucléaire qui milite aussi contre les Accords Stratégiques Économiques de Partenariat Trans-Pacifique [communément appelé TPP], en partenariat avec des groupes japonais travaillant à une société pour les “99%”, ont organisé l'action. Certains des manifestants ont joué une courte pièce de théâtre inédite intitulée “Tenez la police de Monsanto hors du Japon ! [japonais]“.

image uploaded on twitter by Stop TPP Kantei Action (@TPP_kantei)

Des activistes disent non aux OGM et au TPP devant les bureaux de Monsanto au Japon 25 mai 2013. Image téléchargée sur Twitter par Stop TPP Kantei Action (@TPP_kantei)


La Bulgarie célèbre son Jour de l'Éducation, de la Culture et de l'Alphabet

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Le 24 mai, la Bulgarie a célébré le Jour de l'Éducation, de la Culture et de l'Alphabet bulgares, un jour férié commémorant Saints Cyrille et Méthode, à qui la création du plus vieux alphabet slave connu – l’alphabet glagolitique - est attribué. Ce jour a également commencé le troisième Congrès International des Études Bulgares, réunissant quelque 500 savants de 34 pays à l'Université de Sofia. Le blogueur Stranniche était un des nombreux internautes qui a écrit [bulgare] sur cette journée – notant avec tristesse, néanmoins, l'usage toujours croissant des caractères latins en Bulgarie :

[...] L'un des jours fériés les plus purs et les plus sacrés en Bulgarie ! C'est une célébration qui nous rend fiers d'avoir apporté quelque chose au monde ! C'est un jour férié qui n'est associé à aucun rebelle, aucune bataille ou violence, même s'il nous comble de patriotisme et de joie. [...] Lorsque vous marchez dans les rues, les signes et panneaux d'indication pour les étrangers excèdent de loin les panneaux locaux. [...]

La “Marche des salopes” s'empare des villes brésiliennes

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La Marche des Salopes au Brésil (@MarchaVadias) occupera les rues des capitales de l'Etat fédéral brésilien telles que São Paulo, Belo Horizonte, Recife, Florianópolis, Curitiba, Porto Alegre, Belém, Rio de Janeiro et Vitória, et le District fédéral ce week-end. Les manifestantes demandent la fin des violences contre les femmes et entonneront des slogans comme “mon corps est à moi” et “ni sainte, ni putain : une femme.” Informations sur le site de ce mouvement.

Le commerce social permet à la Chine de renforcer sa mainmise sur internet

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Le 29 avril dernier, le groupe Alibaba, la société de vente en ligne la plus importante en Chine, a annoncé [en français] qu'il allait acquérir 18% du site Sina Weibo pour un montant s'élévant à 586 millions de dollars ; cette acquisition va très probablement modifier le monde d'internet tel que le pays le connait. Sina Weibo, qui se rapproche assez du fonctionnement de Twitter, est la plate-forme de microblogging la plus populaire en Chine avec 500 millions de comptes ouverts, mais il lui faut aujourd'hui trouver un modèle économique rentable.

En associant les millions d'utilisateurs de Weibo à Alibaba, une plate-forme de e-commerce qui a réalisé l'année dernière plus de transactions qu'Amazon et Ebay réunis [en anglais], ce contrat risque fort de changer la donne et pourrait lancer une nouvelle ère du commerce social [en français], ou du e-commerce régi par les médias sociaux en Chine.

De nouvelles exclusions dans le domaine du commerce social

Alipay est devenue la troisième plus grande plate-forme de paiement sécurisé au monde. IvanWalsh.com. (CC: BY)

Alipay est devenue la troisième plus grande plate-forme de paiement sécurisé au monde. IvanWalsh.com. (CC: BY)

Mais ce contrat marque également un tournant subtil qui permettra à l'Etat autoritaire de renforcer sa mainmise sur internet. Alors que la frontière entre économie et politique sur internet s'atténue, le gouvernement découvre de nouvelles façons de continuer ses persécutions systématiques en ligne qui ne se réduisent plus à contrôler du contenu. Eric Schmidt et Jared Cohen, tous deux liés à Google, avaient annoncé ce scénario dans leur dernier livre “The New Digital Age [« le nouvel âge numérique] [en anglais]“:

Alors que nous sommes de plus en plus connectés, les service proposés par internet et les appareils mobiles offrent la possibilité aux individus de changer leur quotidien, leur permettant d'avoir toujours accès à l'information, aux offres d'emplois, aux divertissements, à d'autres personnes. S'il fallait exclure les populations opprimées du monde virtuel, cela conduirait à mener une politique drastique et destructrice [...]. Alors que les opérations bancaires, les versements de salaires et les paiements se font de plus en plus souvent sur des plates-formes en ligne, le fait d'être exclu d'internet pourrait fortement réduire les perspectives économiques de certains. Il sera bien moins facile d'accéder à son argent, de payer avec sa carte bancaire ou d'obtenir un prêt.

La Chine étant, sur la question d'internet, un pays confronté au “dilemme du dictateur” [en anglais], le scénario décrit ci-dessus montre qu'elle a une belle opportunité de pouvoir réduire la liberté des internautes chinois. En se mettant à l'heure d'internet, le gouvernement chinois a bénéficié de développements économiques et sociaux, ce qui lui a permis d'asseoir sa légitimité. Selon le cabinet de conseil McKinsey [en français], la Chine est le deuxième plus grand marché [en anglais] de vente en ligne, juste après les Etats-Unis, avec un total de ventes s'élevant à 120 milliards de dollars en 2011. Mais dans le même temps, internet est devenu une sphère publique vibrante remplie de critiques à l'égard de la politique du gouvernement et de la corruption.

Le très connu grand pare-feu de la Chine, qui bloque les sites étrangers « indésirables » et participe à la censure des médias sociaux, avec la coopération forcée de compagnies internet privées, est la solution officielle. Un numéro spécial [en anglais] récemment publié décrit la Chine, avec son curieux mélange de liberté économique et de manque de liberté politique, comme étant une florissante « cage géante » qui est placée sous surveillance constante.

Par le biais de subtiles manipulations sur les envies et besoins économiques des citoyens, les autorités chinoises prennent toutes les mesures nécessaires pour rendre cette cage encore plus solide. L'opération Alibaba n'est qu'un avant-goût de leur façon de faire. Bill Bishop, éditeur du site the Sinocism China Newsletter, insiste sur ces aspects inquiétants dans la rubrique qu'il tient dans le New York Times, Dealbook column [en anglais] :

Le contrat Alibaba est fait pour renforcer le positionnement des services mobiles et développer le commerce social. Le gouvernement serait probablement ravi de voir Weibo, un site hébergeant commentaires et critiques sur les questions économiques et sociales, devenir, un grand centre commercial en ligne qui, grâce à des fonctionnalités de paiement en ligne, détiendra les véritables noms et coordonnées des utilisateurs.

Sina Weibo, China's biggest microblogging service.

Sina Weibo, le plus grand service de microblogging de Chine. By jonrussell CC: BY-SA.

 

Totalitarisme de l'information

En décembre 2011, le gouvernement municipal de Pékin a décrété des règles obligeant les sites de microblogging à vérifier l'identité de leurs utilisateurs. En décembre 2012, l'assemblée législative chinoise et l'assemblée nationale populaire ont adopté une loi exigeant que les utilisateurs déclinent leur véritable identité [en français] quand ils s'enregistrent auprès d'un fournisseur d'accès à internet. Ces nouvelles réglementations n'ont jusqu'ici pas encore étaient complètement mises en place mais les autorités chinoises en font une de leurs priorités. Fin mars 2013, le conseil d'Etat a dévoilé sa liste des tâches [en chinois] pour les cinq années à venir, y incluant la mise en place de l'obligation de s'enregistrer sur internet avec son véritable identité dès juin 2014.

Mais la liste des tâches comporte une mesure autrement plus inquiétante: la création d'une plate-forme unique de crédit et une plate-forme unique du crédit social avec un système de codage qui s'appuie sur le numéro des papiers d'identité des citoyens chinois. Si l'on associe ces plates-formes à un système qui requiert la véritable identité des utilisateurs, alors le gouvernement sera véritablement en mesure de rassembler des informations sur les utilisateurs et d'interagir sur ces données. Il sera plus facile, à l'avenir, de couper les personnes qui dérangent des activités économiques et sociales par le biais de moyens informatiques. L'écrivain dissident Mo Zhixu, qui vit à Pékin, appelle cela un état de “totalitarisme de l'information” [en anglais] où plus personne ne pourra se cacher (via le site Seeing Red in China):

Premièrement, dès que le système de demande de la véritable identité des utilisateurs sera mis en place dans les coulisses des services de direction des sites, système qui fait que la carte d'identité doit correspondre au numéro d'identité, comme c'est le cas sur Alipay (支付宝), ces numéros d'identité utilisés en ligne pour s'enregistrer seront vite inadaptés à une utilisation répétée. Deuxièmement, en ce qui concerne les activistes qui utilisent les numéros d'identité d'amis ou de membres de la famille, si les mesures dissuasives habituelles ne fonctionnent pas, le gouvernement pourra mettre en place un système de contrôle en associant la carte d'identité et le code de crédit social correspondant aux affaires d'intérêt personnel. De cette manière, ni les amis, ni la famille ne voudra, ni n'osera prêter leurs numéros d'identité à quelqu'un d'autre.

Ayant créé une « plate-forme unique d'information sur le crédit avec l'apport graduel d'informations sur la finance, les inscriptions au registre du commerce, le paiement des impôts, les charges sociales, les infractions au code de la route, et d'autres renseignements sur le crédit », et un « système de crédit social avec un codage qui s'appuie sur les numéros d'identité », les informations sur les crédits personnels contiendront forcément des informations sur l'utilisation qui est faite d'internet. Ainsi le système internet qui requiert de s'enregistrer avec ses véritables nom et prénom sera mis en relation avec le code de crédit social et même avec le système d'aide sociale. Partant de là, il n'est pas improbable de penser que le gouvernement pourrait utiliser le code de crédit unique comme le seul code valable pour utiliser internet.

Quand les enjeux sont aussi importants, la menace d'être interdit d'internet aura un fort pouvoir dissuasif. La peur d'être exclu du monde des affaires, de la finance et du système de sécurité sociale devrait faire croître l'auto-censure de manière significative.

Jack Ma, le créateur d'Alibaba reconnaît [en anglais] que Sina Weibo a permis le développement de la transparence en Chine et insiste sur le fait qu'Alibaba veut que son succès continue de grandir, mais sans pour autant transformer le site en grande plate-forme publicitaire. Quoiqu'il en soit, avec l'arrivée imminente du totalitarisme de l'information, la liberté en souffrira et sera manipulée de manières subtiles, particulièrement quand les espaces économiques, sociaux et idéologiques convergeront. La ligne entre liberté et esclavagisme est mince. Le plus grand danger est quand les citoyens ne sont pas conscients de la façon dont les autorités exercent leur pouvoir sur eux, comme l'explique [en anglais] dans un article pour The Atlantic la co-fondatrice de Global Voices Rebecca MacKinnon, auteure de “Consent of the Networked: The Worldwide Struggle for Internet Freedom”:

A l'heure d'internet, la plus grande menace à long terme pour une société véritablement basée sur le citoyen, un monde dans lequel la technologie et l'Etat sont aux services des citoyens et non pas le contraire, ressemble moins au 1984 d'Orwell qu'au Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley : un monde dans lequel notre désir de sécurité, de divertissement et de confort matériel est manipulé au point de nous voir nous soumettre volontiers et impatiemment. Si nous voulons éviter ce destin tout sauf utopique, il faudra que l'innovation politique rattrape l'innovation technologique.

Photo : Canicule au Pakistan

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experiencing a thirty year record breaking heat wave. People are without electricity for up to twenty hours a day and have to cope with it. Image by Geoffrey Hiller. Used with permission.

La ville de Lahore connait sa pire vague de chaleur en 30 ans. Des coupures d'électricité ordonnées par le gouvernement (et qui ont lieu depuis 2008) laissent la population sans courant pendant parfois 20 heures d'affilée par jour. Photo Geoffrey Hiller. Utilisée avec permission.

Le photographe américain Geoffrey Hiller enseigne actuellement la photo à Islamabad, Rawalpindi et Lahore dans le cadre d'une bourse Fulbright. Il chronique cette expérience dans son journal en photos, intitulé Inside Pakistan [en anglais]. Sur sa bio, il écrit :

Ceci est ma première visite au Pakistan et comme c'est souvent le cas, la réalité sur le terrain est très différente de ce que j'imaginais. Islamabad est une ville planifiée, construite au début des années 60, avec des maisons et des parcs qui ressemblent beaucoup à ceux que l'on peut voir dans les banlieues chic des Etats-Unis. C'est plus propre que la plupart des villes américaines. Il n'y a pas de bus publics ou de cinémas, mais plusieurs librairies vraiment bonnes. Entre mes cours, j'ai l'intention d'explorer “l'autre” Pakistan avec mes étudiants. Celui que l'on ne photographie pas.

Syrie,14 ans, vidéaste et victime des combats

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Omar Qatifaan,  14 ans a été tué le 21 mai 2013 alors qu'il filmait des affrontements entre l'armée syrienne et l'Armée libre rebelle dans le sud de la zone de Daraa al-Ballad en Syrie près de la frontière avec la Jordanie.

Le projet Syrian Documents (Documents syriens) rapporte son décès et le blog d'informations YALLA SOURIYA l'a surnommé “l'Esprit de la Syrie”.

Le conflit en Syrie, ainsi que d'autres soulèvements du Printemps arabe, a provoqué une multiplication du nombre de journalistes citoyens qui décrivent à partir du terrain la guerre  en cours entre les forces pro et anti-gouvernementales. Nombreux parmi eux, ont été arrêtés, torturés et même tués en tentant de décrire les révolutions [fr] pour le reste du monde.

Les enfants ont aussi payé un terrible tribut pendant le conflit, avec des milliers de morts lors des violences qui ont eu lieu jusqu'ici.

Médias militant Omar Qatifaan était de 14 ans quand il a été tué alors qu'il couvrait une bataille à Deraa, en Syrie. Photo du compte Twitter de l'

Omar Qatifaan avait 14 ans quand il a été tué alors qu'il filmait une bataille à Deraa, en Syrie. Photo du compte Twitter @RevolutionSyria

Un autre vidéaste  a enregistré une vidéo de Qatifaan après son décès. La vidéo a été postée sur YouTube par  SyrianDaysOfRage  [AVERTISSEMENT : IMAGES DIFFICILES]:

Global Hack for Good : Mettre les réfugiés en relation avec leurs familles

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Global Hack for Good

[Liens en anglais]

Refugees United et Ericsson organisent une série de hackathons au Caire, à Nairobi et à San Francisco afin de développer de nouvelles solutions techniques et mobiles aux problèmes auxquels les réfugiés sont confrontés pour localiser les membres de leur famille portés disparus.

Refugees United est un service en ligne qui met en relation les personnes déplacées avec leurs proches qui manquent à l'appel. Près de 200 000 réfugiés se sont enregistrés sur la plateforme jusqu'à présent, et le but de Refugees United est d'atteindre 1 million d'inscrits d'ici la fin 2015.

Un jury sélectionnera deux finalistes issus de chacune des villes où se déroulera le Global Hack for Good. Le 20 juin 2013, date de la Journée mondiale des réfugiés, trois vainqueurs seront désignés. La récompense est un voyage au Kenya pour tester leurs prototypes dans le camp de réfugiés de Kakuma [au Kenya].

Vidéo : le témoignage d'une journaliste qui a fui le Mexique

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Verónica Basurto Gamero

“J'ai abandonné mes enquêtes d'investigation. Je ne referai jamais du journalisme d'investigation en raison de l'absence de protection accordé par l'état mexicain, alors qu'il devrait garantir la sécurité de ma famille et ma liberté d'expression. Malheureusement, beaucoup de journalistes vivent dans la peur en raison de leur travail.”

Reporters sans frontières a mis en ligne un entretien en vidéo de la journaliste Verónica Basurto Gamero, où elle explique pourquoi elle a fui le Mexique.


Les réseaux sociaux, la solution pour les secours en cas de catastrophe ?

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Sauf indication contraire, tous les liens renvoient à des pages en anglais.

L'accès à la technologie mobile continue de faire des progrès partout dans le monde et les catastrophes humanitaires sont de plus en plus accompagnées de photos diffusées en temps réel ainsi que de mises à jour régulières des informations sur la Toile.

Des moments critiques surgissent quand d'énormes quantités de données apparaissent dans les médias sociaux, postées au fur et à mesure que des événement se déroulent. Cela représente potentiellement une richesse d'informations pour les secours humanitaires … à partir du moment où ces informations peuvent être comprises.

Enregistrer, identifier, et traduire ce type de données s'est révélé être efficace mais il s'agit d'un processus compliqué et confus. Grâce à l'aide de volontaires partout dans le monde, le traitement de ces informations pourrait être utile, tant que celui-ci est bien organisé.

MicroMappers est une série d'applications récemment lancée qui donne à chacun un moyen très simple d'accéder à ces informations et de les traiter. Son but est, par le biais de ce traitement de données, d'identifier les régions les plus touchées par les catastrophes et d'aider de manière efficace et rapide les équipes de secours.

screen-shot-2013-04-13-at-5-31-32-pm

Patrick Meier, l'homme derrière l'idée de ces applications, déclare que c'est la grande quantité de données qui est la clé :

“Il y a eu 20 millions de tweets pendant l‘ouragan Sandy [fr], comment voulez-vous qu'on les utilise sans une machine sophistiquée utilisant des technologies à la pointe du progrès ?”

 

L'idée est de démocratiser les opérations humanitaires numériques ; de permettre aux personnes qui ne sont pas présentes sur les lieux de participer et d'aider – en temps réel. Comme le dit son site internet :

“Bienvenue sur MicroMappers ! Vous lisez ceci car : (1) vous savez lire, (2) vous avez un accès à Internet, (3) vous savez utiliser une souris. Cela veut dire que vous pouvez faire de l'Humanitaire Numérique !”

L'application est développée autour du concept de microtasking : il s'agit de fractionner une tâche longue et complexe en une série de tâches beaucoup plus courtes et simples.

Le site de MicroMappers donne un exemple :

Les Nations Unies ont récemment demandé à des volontaires de l'humanitaire numérique de réaliser un rapide rapport sur les dégâts, basé sur les tweets, après un cyclone qui a touché les Philippines. Ainsi, des volontaires ont utilisé l'application Microtasking pour identifier les tweets  qui renvoyaient à un lien vers une photo ou une vidéo documentant les dommages causés par le cyclone.

 

Ce projet, ”filtrer, classifier, et géolocaliser des milliers de tweets”, a été créé en même temps que le projet CrowdCrafting. Une partie de ces informations a également été utilisée sur la carte de crise de Google pour ce cyclone.

A map from OCHA's report on the typhoon in the Phillipines (2012) based entirely on data collected from social media

Une carte du rapport de l'OCHA sur un cyclone aux Philippines (2012) entièrement basée sur les données collectées à partir des média sociaux.

L'application MicroMappers va avoir trois principales composantes (et potentiellement plus dans le futur) :

- la traduction de tweets dans de multiples langues

- l’accès à des visuels avec des liens vers les photos et vidéos prises sur place

- la localisation, qui permettra aux volontaires de géolocaliser les lieux précis des événements et d'évaluer l'étendue des dégâts à partir d'une photo.

 

crowd c

Tweet accompagnant photo : “Inondation importante et 40 personnes encore portées disparues à Bislig City”

Si l'on obtient assez de photos géolocalisées dans une zone affectée bien définie, on pourra potentiellement utiliser une application comme Photosynth pour faire un rapide bilan des dégâts. Cette technologie pourrait alors rassembler les images générées par les utilisateurs pour créer de nouvelles images en 3D.

Meyer signale qu'il sera en temps voulu possible d'utiliser des plateformes informatiques avancées et automatisées – il semblerait qu'à terme cela permettra de travailler en tandem avec des volontaires, pour être aussi efficace et rapide que possible. Il déclare que le projet permettra “au réseau social d'être un témoin actif de certains événements … et de constituer une documentation collective sur les événements qui se déroulent”.

Une fois que le site internet fonctionnera complètement (il a été lancé le 15 mai 2013, date de la publication de cet article en anglais, lors de la conférence TedX de Patrick Meier), les volontaires seront en mesure de s'abonner pour être informés d'une catastrophe pour laquelle ils pourront se mobiliser. Une série de documents de formation basés sur le cyclone aux Philippines de 2012 sera aussi disponibles pour s'exercer à utiliser les outils numériques.

MicroMappers est un partenariat entre les Nations Unies, le QCRI (Institut de recherches informatiques du Qatar) et CrowdCrafting. Vous pouvez en apprendre plus sur les secours humanitaires numériques sur le site de l'organisation de Patrick Meier, Crisis Mappers.

Note : toutes les images sont reproduites avec l'autorisation de MicroMappers et irevolution.net

Un graffiti en chinois dans un temple égyptien choque les Chinois

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Le cybercitoyen chinois Kongyou Wuyi, parti récemment en Egypte, a posté sur son blog Weibo la photo d’une portion de mur du temple égyptien de Louxor. On peut trouver écrit sur ce mur : « Ding Jiaho est venu ici. » (voir la photo ci-dessous). La photo a rapidement fait le tour de la Toile et a suscité un sentiment de honte chez de nombreux Chinois, véritablement sous le choc. Offbeat China a traduit certains commentaires web en anglais.

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Le tweet incompris de l'ex-premier ministre croate en pleine discussion parlementaire sur le mariage

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Jadranka Kosor, ex-Premier Ministre de Croatie et actuellement députée, a décidé d'exprimer au moyen de son compte Twitter son mécontentement d'un des débats qui se déroulent en ce moment au Parlement. Le Parlement croate examine actuellement, entre autres sujets, la définition du mariage à inclure dans la constitution. Comme dans beaucoup d'autres pays d'Europe, les mariages entre personnes de même sexe sont depuis peu un sujet brûlant qui n'épargne pas la société croate essentiellement catholique. Les utilisateurs de Twitter et Facebook ont été nombreux à lier le tweet de hier soir de Jadranka Kosor au thème du mariage pour tous, alors que Mme Kosor avait peut-être autre chose en tête.

Vers 18h le 28 mai, Jadranka Kosor tweetait [croate] :

Kako bi bilo da u Ustav ugradimo zabranu političarima (osobito demokršćanima) da imaju ljubavnice? Onima koji su u braku, jasno.

Et si on instaurait dans la constitution une interdiction pour les hommes politiques (surtout pour les démocrates-chrétiens) d'avoir des maîtresses ? Pour ceux qui sont mariés, bien sûr.

Jadranka Kosor. Photo by Roberta F., Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

Jadranka Kosor. Photo Roberta F., Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

Mme Kosor a ensuite envoyé un communiqué [croate] au site d'information croate Dnevnik, pour confirmer que le tweet venait bien d'elle et expliquer qu'elle exprimait seulement ses “réflexions au moment où certaines modifications de la constitution étaient en discussion, alors que le pays a des problèmes bien plus vastes et plus importants.”

Son tweet n'en a pas moins causé approbation et remous sur Twitter.

@Nena_Nic a dit [croate] :

@_jadranka_kosor opa jadranka,pravo u centar

@_jadranka_kosor bravo jadranka, en plein dans le mille

Avec plus de 50 retweets en six heures, le soutien sur Twitter à la déclaration de Mme Kosor ne fait pas de doute, même parmi ceux qui jusque là ne partageaient pas sa vision politique, tel @hajdarovicm [croate] :

@_Jadranka_Kosor Ne vjerujem sam sebi da cu ovo napisati, ali bravo zastupnice Kosor!

@_Jadranka_Kosor Je n'arrive pas à croire que je suis en train d'écrire : bravo députée Kosor !

@Implantologia_ écrit [croate] :

@_Jadranka_Kosor pa kad već predlažu blesave izmjene ustava idemo do kraja, stvarno svaka čast na izjavi…………:)

@_Jadranka_Kosor puisqu'ils proposent déjà des amendements ineptes à la constitution autant aller jusqu'au bout, vraiment tout le respect pour cette déclaration………….:)

Mais d'autres n'étaient pas aussi approbateurs et se sont interrogés sur les motifs et intentions de Mme Kosor. L'utilisateur @anikahahn se fait l'écho d'un sentiment courant [croate] :

@_Jadranka_Kosor Vaša ogorcenost sto nemozete biti vise nikome ljubavnica nije dovoljan razlog da mijenjate zakon ili ? Zar se ne sijecate

@_Jadranka_Kosor Votre amertume de ne plus pouvoir être la maîtresse de personne n'est pas une raison suffisante de changer la loi, ou bien ? Vous ne vous rappelez pas

@Jela911 pose une question [croate] :

@_Jadranka_Kosor Gospođo Kosor, zašto Vama smeta to što će u Ustavu brak biti određen kao zajednica jednog muškarca i jedne žene?

@_Jadranka_Kosor Madame Kosor, pourquoi cela vous inquiète-t-il que le mariage soit défini dans la constitution comme l'union d'un homme et d'une femme ?

Au final, il y a aussi ceux qui semblent avoir parfaitement compris ce que Mme Kosor a voulu dire en émettant ce tweet, et se demandent quand d'autres sujets, comme la situation économique du pays, seront discutés au Parlement. @CountessBezuhov demande [croate] :

@_Jadranka_Kosor Kako bi bilo da se gradjani i političari u Hrvatskoj počnu baviti ekonmskim pitanjima, umjesto što se bave brakovima?

@_Jadranka_Kosor Et si les citoyens et les politiciens en Croatie commençaient à travailler sur les questions économiques, au lieu de travailler sur les mariages ?

Au Japon, sculpter dans le café devient un art

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Dans ce pays où le thé vert reste la boisson de prédilection, l'art du café en 3D est en train de conquérir les cœurs [liens en anglais sauf mention contraire] le temps d'une tasse bien mousseuse.

De plus en plus d'amateurs de café au Japon, inspirés par des photos devenues populaires sur les réseaux sociaux montrant des créations réalisées dans la mousse de lait d'une boisson caféinée, demandent à ce que leur latte soit recouvert d'une oeuvre similaire de cet art unique.

Le Japon n'est plus indifférent au café ; selon l'association All Japan Coffee, il se situe à la troisième place des pays importateurs de café en terme de consommation totale.

En 2010, la japonaise Haruna Murayama a remporté le championnat international d'art latte.

L'art du “latte plat” connaît un succès fou auprès de la nation nippone. Tapez “latte art“ [japonais] sur Twitter et vous trouverez de nombreuses photos de lattes spéciaux arborant la forme d'un cœur, d'une feuille, d'un ourson, ou encore de célèbres personnages animés et même des logos Internet.

Un distributeur dans l'aéroport international de Tokyo Haneda [fr], sert des cappuccinos [japonais] avec le portrait d'une femme japonaise typique, dessinée et reproduite par la réputée entreprise de cosmétiques de Kyoto Yojiya.

Sur YouTube, Nowtoo Sugi  a publié la vidéo suivante dans laquelle il explique comment il a dessiné un personnage dans un café latte avec du sirop de chocolat :

En quête de nouveaux défis 

Mais les “baristas” ont élevé cette tendance à un autre niveau grâce aux sculptures en 3D dans la mousse.

3D latte art by twitter user @george_10g: a cat is looking at golden fish. Image captured on twitter

L'art du latte 3D par l'utilisateur de Twitter @george_10g: “Un chat regarde un poisson rouge”.

Kazuki Yamamoto (@george_10g), passé maître dans cet art du latte publie ses œuvres sur Twitter et raconte dans son blog qu'il travaille à la Maison de la bière belge à Osaka. Il nomme son art “le cappucino sabbatique” [暇カプチーノ], des créations pour contrer l'ennui ou le temps libre, mais bien sûr réalisées avec de grands efforts et l'amour du travail. Il a présenté sur Twitter un rappel de ses nombreuses œuvres dans l'art du latte :

@george_10g:最近気づいた怖いこと。去年から始めて1000杯くらい描いているけど作品も描いた時期も飲んだ人も覚えてる。

@george_10g: J'ai commencé à dessiner sur des lattes en 2011 et j'ai servi environ 1 000 tasses en 2012 et pourtant je me souviens de quand et quel motif j'ai dessiné et à qui je l'ai servi. C'est assez flippant.

L'internaute @petakopetako répond [japonais] à son commentaire en faisant l'éloge de sa spécialité :

@petakopetako: じょーじさんこんにちは。私は人物写真を撮るのが好きですが人の顔を覚えるのは超苦手です。が、写真を撮らせてもらうと場所や会話がすぐに思い出せます。思い入れがあるからでしょうかね。

@petakopetako: J'aime prendre des photos. D'habitude je suis mauvais pour me rappeler des visages, mais dès que je les ai photographiés, je peux me souvenir de l'endroit et des conversations des gens. Peut-être qu'on retient mieux certains détails lorsqu'on fait quelque chose qui nous passionne.

L'effet des médias sociaux

Au Japon, les propriétaires de café et baristas ont téléchargé sur différents réseaux sociaux des photos de leurs œuvres secrètes, en dehors du menu, en latte 3D. Ces images se sont répandues et ont par la suite attiré l'attention des diffuseurs locaux ainsi que des magazines.

Grâce à cette publicité, certains cafés ont remporté un tel succès que désormais ils luttent pour garder le rythme. Le propriétaire du Café Bar Jihan dans la préfecture de Shizuoka commente l’ “effet Facebook” dans son blog [japonais]:

お客様のリクエストがきっかけで始めた3Dラテアート。 お遊びのつもりでfecebookにアップしたその日、物凄い数の『いいね!』とシェアにビックリしました。
その拡散がきっかけで取材の問い合わせが幾つかありました。 中でも東京のTVメディアからの出演依頼には戸惑いました。(*^_^*)

J'ai commencé à servir des lattes en 3D sur la demande d'un fidèle client. J'ai téléchargé la photo sur Facebook pour m'amuser, et j'ai été impressionné par le nombre important de personnes qui l'on aimée. Suite à la grande diffusion de cette photo, plusieurs médias locaux m'ont demandé s'ils pouvaient parler de notre café. J'ai été un peu confus lorsqu'ils m'ont proposé de passer à la télévision à Tokyo !

facebook photo by caffe.bar.jihan. A cat is taking a bath in espresso coffee

Photo sur Facebook du café.bar.jihan. Un chat prend son bain dans un espresso.

Il ajoute [japonais]:

このニャン子は、作るのにとっても時間が掛かりますので混雑時はお受け出来ないのが目下の悩みです。
平日の18時からでしたら比較的にお時間が取れると思いますので、どうしても3Dラテアートを…というお客様はこの時間帯のリクエストをお願いいたします。

Ce chaton latte exige tellement de temps que je ne peux le prendre en commande quand le café est à son heure de pointe. Longtemps je me suis débattu pour savoir que faire dans ce genre de situation. Le café est relativement calme après 18h le week-end, donc si vous venez pour un latte en 3D, je vous serai reconnaissant de venir à cet horaire.

Ce post a été écrit par Ayako Yokota. Keiko Tanaka l'a édité et L. Finch l'a publié sur le site en anglais.

Syria Untold : la leçon de Raqqa, de la liberté à la créativité pour reconstruire l'état

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Cet article est aussi publié par Syria Untold et traduit en anglais par Global Voices Arabic.

Pour les Syriens, demander la liberté se traduit par lutter contre la dictature, affronter l'assassinat, la prison, la détention et la destruction des infrastructures, mais peut aussi se traduire par la mise en place de nouvelles bases pour construire le pays dont ils ont longtemps rêvé. Est-il vraiment possible de reconstruire sur les ruines de tout ce qui a été détruit ?

S'il y a quelqu'un capable de réaliser l'impossible, ce sont les syriens. Ils ont transformé le slogan des étudiants français “Soyez réalistes, demandez l'impossible” en “Soyez réalistes, faîtes l'impossible”.

Après le retrait de l'armée syrienne de Raqqa en mars 2013, la ville a souffert d'un vide administratif considérable, principalement en ce qui concerne les services publics. Les rues étaient couvertes d'ordures et des restes des barricades érigées par le régime.

Une discussion, initiée par un groupe de 35 activistes restés dans la ville, a mené à la création d'un rassemblement dénommé “Les jeunes de Raqqa”. L'un des activistes, le chirurgien Ayman al-Khalaf explique à Syria Untold :

“Une semaine après la libération, nous avons commencé à parler des solutions à apporter à la défaillance des services publics résultant du retrait du régime et du démantèlement de ses institutions. Nous en sommes venus à la création de ce rassemblement, institution civile sans lien avec un quelconque parti politique ou une religion et sans affiliation militaire.”
The poster reads [ar]: To people who love freedom, know that the factory of heroes is in Syria. Source: Syria Untold

Sur l'affiche on peut lire : Les gens qui aiment la liberté savent que c'est en Syrie que l'on fabrique les héros. Source: Syria Untold

Le rassemblement a joué le rôle de la municipalité, en nettoyant les rues, en débarrassant les ordures du centre ville et en démontant les barricades du régime. Selon les paroles d'Ayman :

“Nous avons rêvé pendant si longtemps de vivre sans ce régime. Maintenant le rêve est devenu réalité, et nous devons être responsables et faire de la ville un réel exemple de liberté”.

Forts de leur liberté nouvellement acquise, des campagnes ont été organisées, comme “Nos rues respirent la liberté”. Des activistes ont distribué des drapeaux de la révolution dans toutes les rues et les lieux publics, ont nettoyé la ville, quartier après quartier, et recouvert les murs des rues de dessins et graffiti créatifs.

Raqqa..:Lessons in state building

Raqqa..: Leçons de création d'un état

Les activistes ont aussi lancé une campagne “Nettoyons l'hôpital Public”, qui a duré jusqu'à ce que l'hôpital soit débarrassé des débris des bombardements et des destructions; et une autre campagne “Je ne veux pas quitter mon école” afin de réhabiliter les école pour que les enfants puissent reprendre leurs études le plus rapidement possible.

Activists at the I will not leave my school campaign

Des activistes lors de la campagne “je ne veux pas quitter mon école”

Les activistes n'ont pas non plus oublié les réfugiés syriens qui arrivaient de toute part. Un service de restauration d'urgence a été créé pour fournir environ 500 repas par jour aux réfugiés, malgré le manque de pain dû à la pénurie. Ce fut l'occasion de la “Campagne notre pain”, où des morceaux de pain étaient distribués dans des petits sacs sur lesquels il était écrit “mon morceau de pain est le tien” et la citation du Prophète Mahomet “Personne ne peut être considéré comme croyant s'il ne souhaite pas pour les autres ce qu'il souhaite pour lui-même”.

Le rassemblement des jeunes n'a pas oublié les enfants syriens, qui supportent une situation désespérée depuis le début des combats. Des campagnes telles que “Les enfants ont le droit de vivre” visent à défendre leurs droits et à les encourager à participer à des ateliers de théâtre et à des activités qui favorisent la solidarité, la coopération et l'esprit d'équipe, et forment les enfants à de vraies valeurs qui promeuvent un nouveau sens d'appartenance au pays.

D'autres campagnes attirent l'attention sur les prisonniers politiques syriens, comme la manifestation pacifique du 7 avril “Libres derrières les barreaux”.

The sign reads: Freedom for the prisoner we don't know

Il est écrit: Liberté pour les prisonniers que nous ne connaissons pas

La solidarité avec d'autres villes syriennes est partie de Raqqa, grâce à des campagnes comme “Les bougies de la liberté de l'Euphrate”.

Grâce à leur travail, les jeunes de Raqqa font ce que les institutions de l'état devraient faire. Pour citer Ayman, le jeune médecin activiste:

“Nous resterons forts parce que Raqqa est la capitale de la libération et nous poursuivrons notre travail pour que la ville soit à la hauteur de sa renommée, indépendamment de la militarisation.”

Cet article est aussi publié par Syria Untold et traduit en anglais par Global Voices Arabic.

 

Une campagne pour la libération de Oscar López Rivera

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La campagne pour la libération du militant indépendantiste porto-ricain Oscar López Rivera s'est intensifiée. Depuis 32 ans, López Rivera est emprisonné aux Etats-Unis accusé de “complot”, “sédition” et “tentative d'évasion” pour lesquels il a été condamné à une peine de 70 ans. Il a aujourd'hui 70 ans. L'objectif de la campagne est d'obtenir un pardon de Barack Obama et de mettre un terme à une incarcération injuste. Suivez les mots-clic #FreeOscarLopez, #32XOscar et #LibertadOscar, et les pages Facebook 32 x Oscar et Free Oscar López Rivera Now. Pour plus d'informations sur López Rivera et cette campagne, lire ici [es].

Oscar Lopez Rivera

Les salaires du secteur des services à Hong Kong


Corée du sud : Une liste de présumés fraudeurs du fisc

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Le site de journalisme d'investigation indépendant de la Corée du Sud, NewsTapa, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) [en] a publié sa première liste de noms de dirigeants de sociétés sud-coréennes qui auraient fondé des sociétés écran dans les Iles Vierges britanniques pour éviter de payer les impôts. Les internautes sur la portail Daum Agora ont lancée une pétition en ligne [coréen] demandant une sanction sévère contre ceux qui sont soupçonnés d'avoir fraudé.

Le Vietnam et le mariage entre homosexuels

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Dans un billet sur Tuoitrenews, Valentine Vu explique pourquoi le Vietnam n'est pas encore prêt pour la légalisation du mariage homosexuel :

… la majorité de la population a toujours la conviction que l'homosexualité est une maladie contagieuse ; et elle a peur de perdre la face si les amis ou les membres de la famille apprenaient que vous avez un ami gay.

En Iran, des candidatures féminines et excentriques à la Présidentielle

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One presidential election hopeful.

L'un des candidats à la présidentielle les plus excentriques affirme avec détermination qu'« un président doit être beau ».    Source: Entekhab

Dans l'espoir de voir le président Mahmoud Ahmadinejad détrôné lors de la prochaine élection présidentielle du 14 juin 2013, des centaines d'Iraniens, dont trente femmes, se sont portés candidats, même si leurs chances d'être élus sont quasi nulles. En effet, c'est le Conseil des gardiens, conservateur, qui est chargé de désigner la liste effective des candidats.

Outre les poids lourds tels que l'ancien président Akbar Hashemi Rafsanjani et l'allié d'Ahmadinejad, Esfandiar Rahim Mashaei, de nombreux candidats excentriques ont retenu l'attention des médias, volant ainsi momentanément la vedette.

Des candidats excentriques

Lors d'un entretien télévisé, un vieil homme candidat a dit qu'en cas de victoire, il voulait faire de son fils aîné le ministre du Logement “parce qu'ils n'ont jamais été propriétaires de leur maison”.

Pour un autre candidat, « un président doit être beau et rendre les gens heureux ».

[Voir photo ci-dessus et vidéo ci-dessous]

Des femmes candidates

Trente femmes se sont portées candidates. Entre-temps, Mohammad Yazdi, un membre  du Conseil des gardiens iranien, a déclaré que les lois iraniennes « ne permettaient pas aux femmes de devenir présidentes ».

Voici les paroles du blogueur Saeedshaban :

Mesdames, pourquoi un régime qui considère que vous n'êtes pas assez intelligentes pour vous porter candidates, accepterait-il vos votes ? Je pose cette question : quelle est la différence entre les hommes et les femmes ? J'espère que les femmes boycotteront cette élection.

Pourquoi les entreprises parapubliques ont échoué en Zambie

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Elias Munshya, un avocat et pasteur zambien, explique pourquoi les entreprises parapubliques ont échoué en Zambie depuis l'indépendance :

Les entreprises parapubliques n'ont jamais fait de bénéfices depuis 1964. Elles ont été gérées non pas comme des entreprises, mais sur un modèle politique. Elles n'ont pas eu des professionnels dans les conseils d'administration, mais des parents, neveux, nièces et arrière-petits-fils des hommes politiques.

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Bangladesh : la prostitution des mineurs

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Amader Kotha rapporte qu'une estimation fait état de 35 000 enfants mineurs exploités sexuellement pour de l'argent au Bangladesh. Plus de la moitié d'entre eux vivent dans les quartiers considérés officiellement chauds du pays et sont souvent contraints d'entrer dans la profession que leurs mères ont exercée.

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